Projet de pompe à chaleur - Lyon - France

Les techniques de modélisation numérique sont utilisées classiquement pour définir l'impact d'un ou plusieurs pompages sur le niveau d'une nappe aquifère.
Il est ensuite possible de coupler à cet aspect hydrodynamique le transfert de calories dans l'eau.

Le cas présenté ici est un projet d'utilisation de la nappe pour les besoins d'une pompe à chaleur à usage climatisation. Le principe est de solliciter la nappe par un doublet de forage : pompage en amont (une nappe s'écoule - presque - toujours) d'une eau "froide" et rejet en aval d'une eau réchauffée.

Si, au niveau quantitatif, l'impact global est nul (au final, aucun prélèvement d'eau dans la ressource n'est effectué), la modélisation permet de vérifier certains points :

1. Piézométrie initiale et projet

La première phase de l'étude est la création puis le calage en régime permanent du modèle permettant de restituer la surface de la nappe avant projet (état initial).

Piézométrie

Il s'agit d'un modèle monocouche en écoulement à surface libre qui englobe la ville de Lyon en rive gauche du Rhône. Pour arriver au degré de précision nécessaire, le maillage est affiné au droit du projet selon un principe d'emboîtement gigogne pour arriver à des mailles de calcul de 10 m de coté.

La piézométrie calculée initiale est donnée ci-contre.

Aux abords immédiats du projet immobilier, il est prévu la création d'un forage de pompage et de deux forages de rejet en nappe, pour un débit de fonctionnement maximum de 200 m3/h. Le différentiel de température entre pompage et rejet est de 7°C. Pour les calculs, il est admis comme constant lors du fonctionnement de l’installation, la régulation se faisant par la variation du volume d’eau prélevé dans la nappe.

Les pompes à chaleur déjà existantes à proximité du projet sont également introduites dans le modèle.

2. Simulation du fonctionnement de la pompe à chaleur